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Dig

Dig

France, 1907 : Rien. N’y voir que dig, n’y voir que du feu.

… Panpan installait un jeu de petits chevaux de plomb dont il était le constructeur. Dix fois la police avait dérangé ses opérations, contrôlé son pivot. Mais le « hamaque » en était si perfectionné que les agents n’y voyaient que dig.

(Hugues Le Roux, Les Larrons)

Dig-dig

La Rue, 1894 : Épilepsie. Batteur de dig-dig, escroc qui simule l’épilepsie pour exploiter la charité publique.

France, 1907 : Attaque d’épilepsie. Batteur de dig-dig, mendiant qui simule l’épilépsie sur la voie publique pour attirer la compassion des passants. Le moyen est des plus simples et consiste à faire des soubresauts désordonnés après s’être introduit un morceau de savon dans la bouche. Du béarnais dingue-dangue, oscillation, mouvement saccadé de droite et de gauche.

Dig, dog, savatte

d’Hautel, 1808 : Terme de jeu dont les enfans, les écoliers se servent en jouant à la faillousse.

Digelette

France, 1907 : Bague.

Digelettes

Hayard, 1907 : Bagues.

Digelettes ou dégelettes

Virmaître, 1894 : Bagues (Argot du peuple).

Digérer

d’Hautel, 1808 : C’est bien dur à digérer. Se dit d’une offense, d’une insulte, d’une injustice dont on est la victime, et que l’on ne peut oublier,
Il a un estomac d’autruche, il digéreroit du fer. Exagération usitée en parlant d’un grand mangeur, d’un goinfre, d’un glouton à qui rien ne fait mal.

Digestion

d’Hautel, 1808 : Un morceau de dure digestion. Pour dire un morceau de résistance, un ouvrage volumineux et de longue haleine ; une injure, une offense impardonnables.

Dignus est intrare

France, 1907 : « Il est digne d’entrer », latinisme tiré du Malade imaginaire de Molière, où, dans une cérémonie burlesque, huit porte-seringues, six apothicaires, vingt-deux docteurs et huit chirurgiens reçoivent Argan dans la docte compagnie en chantant après chacune de ses réponses :

  Bene, bene, bene, bene respondere,
  Dignus, dignus est intrare
  La nostro docto copore.

— L’Épatant est le nom d’un cercle de la rue Boissy-d’Anglas, qui avait, jusque dans ces derniers temps, la réputation d’être des plus fermés. Nous savons maintenant à quoi nous en tenir : si le talent — on y refusait l’entrée aux maitres du journalisme – n’était pas capable d’en ouvrir les portes, le toupet et aussi, il faut bien le reconnaître, la réputation d’être beau joueur, c’est-à-dire joueur malheureux, étaient suffisants pour faire prononcer en faveur d’un aigrefin le solennel dignus est intrare.

(Pierre Domerc, La Nation)

Digonneur, digonneuse

France, 1907 : Homme ou femme de mauvais caractère.

Digue

Rigaud, 1881 : Femme, dans l’ancien argot du Temple.

Vieux mot fort usité parmi les pitres et les queues rouges du XVIIe siècle.

(V. Hugo.)

La Rue, 1894 : Femme, prostituée.

Rossignol, 1901 : Rien. Celui qui ne possède rien n’a que l’digue.

France, 1907 : Prostituée, femme quelconque.

Digue-digue

Larchey, 1865 : Attaque d’épilepsie. — De dinguer : tomber. V. Camboler.

Delvau, 1866 : s. f. Attaque d’épilepsie, — dans l’argot des voyous.

Rigaud, 1881 : Attaque d’épilepsie, — dans le jargon des voleurs.

Diguedigue

Rossignol, 1901 : Épilepsie. Tomber de cette maladie, c’est tomber du diguedigue.


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