France, 1907 : « Il est digne d’entrer », latinisme tiré du Malade imaginaire de Molière, où, dans une cérémonie burlesque, huit porte-seringues, six apothicaires, vingt-deux docteurs et huit chirurgiens reçoivent Argan dans la docte compagnie en chantant après chacune de ses réponses :
Bene, bene, bene, bene respondere,
Dignus, dignus est intrare
La nostro docto copore.
— L’Épatant est le nom d’un cercle de la rue Boissy-d’Anglas, qui avait, jusque dans ces derniers temps, la réputation d’être des plus fermés. Nous savons maintenant à quoi nous en tenir : si le talent — on y refusait l’entrée aux maitres du journalisme – n’était pas capable d’en ouvrir les portes, le toupet et aussi, il faut bien le reconnaître, la réputation d’être beau joueur, c’est-à-dire joueur malheureux, étaient suffisants pour faire prononcer en faveur d’un aigrefin le solennel dignus est intrare.
(Pierre Domerc, La Nation)