d’Hautel, 1808 : Se déboutonner avec ses amis. Parler librement et ouvertement à ses amis, leur dire franchement ce que l’on a sur le cœur.
Virmaître, 1894 : Parler, avouer.
— Tu peux te déboutonner mon vieux, il faut que nous sachions ce que tu as dans le ventre. On dit aussi : Déculotte ta pensée (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Dire la vérité, se décider à avouer une chose. On dit aussi : il s’est déboutonné, il m’a donné ce que je lui demandais.
Il nous a offert une bouteille, ce n’est cependant pas son habitude de se déboutonner.