Larchey, 1865 : Volée de coups. — Il y a une chanson de V. Gaucher intitulée la dégelée de 1854, ou la Prise de Bomarsund. — Une volée dégèle ordinairement ce lui qui la reçoit.
Delvau, 1866 : s. f. — Coups donnés ou reçus, — dans l’argot des faubouriens.
Rigaud, 1881 : Série de coups. — Flanquer une dégelée soignée.
France, 1907 : Coups. Recevoir, donner une dégelée.
Enfin, mon père arrive avec un fouet à lanière en peau de serpent noir, et, me faisant courir devant son cheval, lié à la taille par une corde fixée à sa selle, il me cingla tout le long du chemin. Je n’oublierai jamais cette dégelée.
(Hector France, Chez les Indiens)