d’Hautel, 1808 : C’est un gros pigeon qu’il faut faire dégorger. Pour c’est un escroc, un voleur, qu’il faut forcer à restitution.
Dégorge. Se dit à un joueur de mauvaise foi, qui après avoir gagné frauduleusement finit par perdre.
Rigaud, 1881 : Avouer.
Il devait en jauger plus qu’il n’avait voulu certainement en dégorger.
(L. Cladel, Ompdrailles, Le Tombeau des lutteurs.)
France, 1907 : Payer. Dégorger sa sangsue, avoir commerce avec une femme.
Trop de sang, nom de Dieu ! s’écriait le capitaine ; le sang m’étouffe ! J’ai besoin d’une saignée.
— Oui, répliqua le médecin-major, il vous faut dégorger votre sangsue.
(Les Propos du Commandeur)