France, 1907 : Être sans argent.
Quand on est désargenté, on se la brosse, et l’on ne va pas se taper un souper à l’œil.
(Mémoires de Vidocq)
J’avais donc, en courant de fredaine en fredaine,
Ruiné mes parents, qui sont morts à la peine,
Et c’est bien fait pour eux, ils m’avaient trop gâté,
Enfin, lorsque je fus par trop désargenté,
— Hélas ! j’avais vendu mes dernières dépouilles
Pour une autre boisson que celle des grenouilles ! –
Voulant continuer mon état de rentier,
Car je l’aimais, je fis plus d’un sale métier.
(Barillot, La Mascarade humaine)