d’Hautel, 1808 : Enduire quelque chose de miel ; et trivialement, pour ennuyer, importuner, obséder.
Tu m’emmielles. Locution très-usitée parmi le bas peuple, pour dire à quelqu’un que ses discours, ses remontrances ennuient ou déplaisent.
Larchey, 1865 : Emmerder.
M’emmiell’ra Qui voudra ! Moi, je n’m’emmielle guère.
Valère, Chanson.
Rigaud, 1881 : C’est le mot précédent adouci. Cela se prononce : Em… m… m… ieller, en appuyant fortement sur les m, afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur le sentiment exprimé. La variante est : Em… mener à la campagne.
France, 1907 : Euphémisme de emmerder.