d’Hautel, 1808 : Pour dire visage.
Une face réjouie. Une face enluminée. Pour dire un visage riant, enjoué et aimable. Une figure rubiconde, tels qu’on en voit aux fils de Noé.
Face d’homme fait vertu. C’est-à-dire que la présence d’un homme important et bien famé, influe beaucoup dans une affaire.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Monnaie. J’ai des faces, je ne manque pas d’argent.
Larchey, 1865 : Écu à l’effigie (face) royale.
Je n’ai plus de faces. La drôlesse me chasse.
Decourcelle.
Delvau, 1866 : s. f. Pièce de cinq centimes, — dans l’argot des faubouriens, qui peuvent ainsi contempler à peu de frais la figure du monarque régnant.
Virmaître, 1894 : Argent. Allusion à l’effigie des pièces de monnaie.
— As-tu des faces, nous irons voir jouer la misloque (Argot des voleurs).
France, 1907 : Monnaie, plus spécialement sou.
Je ne donnerais pas une face de ta sorbonne.
(Balzac)
Avoir des faces, avoir de l’argent.