Façon
Façon
d’Hautel, 1808 : Il s’en est donné d’une bonne façon. Se dit de quelqu’un qui s’est bien diverti ; d’un homme qui a mangé avec intempérance, ou qui a perdu beaucoup au jeu.
Il est sans façon. Pour il ne tient pas aux politesses d’usage, il n’aime pas la cérémonie.
Façon (faire une)
Rossignol, 1901 : Il parait qu’Abélard en était incapable.
Façon à une femme (faire une)
Delvau, 1864 : La baiser, la remuer du tranchant de la pine, comme le laboureur remue la terre du tranchant de sa charrue — pour la rendre féconde.
Oui, je connais ça : c’est madame
Qui prend son p’tit air polisson :
Elle a besoin, la chère femme,
D’une façon de ma façon.
Jean Du Boys.
Façonner
d’Hautel, 1808 : Il n’est pas encore façonné. Pour il n’a pas encore acquis les usages du monde ; il est brusque dans ses manières et dans ses procédés.
Façonner une femme
Delvau, 1864 : La baiser, lui faire une ou plusieurs façons, selon que l’on est bon ou mauvais laboureur.
Quand dans mes bras
Je tiens une nonne,
Je la façonne
Mieux que personne.
Collé.
Façonnier
d’Hautel, 1808 : Qui affecte de faire des façons, qui est insupportable par ses cérémonies.
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