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Flambe

Flambe

anon., 1827 : Épée.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Épée.

Larchey, 1865 : Épée (Vidocq) — Allusion au flamboiement de la lame. — Flambart : Poignard.

Delvau, 1866 : s. f. Épée, — dans l’argot des voleurs, qui connaissent l’archange Michel, ce Préfet de Police de la capitale du ciel. Petite flambe. Couteau.

France, 1907 : Épée. Elle flamboie au soleil. Petite flambe, couteau.

Flambé

Larchey, 1865 : Perdu en un moment. — Usité dès 1808. V. Brûlé.

V’là mon mariage flambé.

Cormon.

Flambé (être)

Delvau, 1866 : Être ruiné ou atteint de maladie mortelle, — dans l’argot des faubouriens. Se dit aussi à propos d’une affaire dont on ne peut plus rien espérer.

Fustier, 1889 : Être perdu. (V. Delvau.)

Avec votre loi, mes cent écus auraient été flambés !

(Journal officiel, juin 1882.)

France, 1907 : Être ruiné ou près de la mort.

Flambe, flamberge

Rigaud, 1881 : Épée, sabre de cavalerie.

Flambeau

Fustier, 1889 : Factionnaire. Argot des soldats.

La Rue, 1894 : Affaire. Métier. Aventure. Bath flambeau, belle invention. Avoir le flambeau, être habile.

Rossignol, 1901 : Jeu. — « fait voir ton flambeau, je vais te dire si tu as gagné. » Flambeau veut aussi dire la chose, l’affaire : ce qu’il a fait n’est pas un chouette flambeau.

France, 1907 : Idée, projet.

— Voilà le mic-mac… Rogareff nous avait signalé un Russe comme lui, mais un douillard, arrivant de son pays pour rechercher une jeune fille… une héritière qui se trouvait à Paris… chez lui, Rogareff… il s’agissait, vous saisissez bien le flambeau, il s’agissait de supprimer le Russe et de chauffer la gonzesse…

(Edmond Lepelletier)

Flambeau (en avoir un)

Virmaître, 1894 : — Je connais le flambeau, c’est-à-dire je connais la chose. Faire une belle invention c’est avoir un chouette flambeau.
— Tu ne me monteras pas le coup, mon vieux, je sais ou est le flambeau.
Être très habile dans un métier c’est avoir le flambeau. Flambeau, dans le peuple, veut dire être supérieur aux gens de sa profession.
Francisque Sarcey, Bouguereau, Ambroise Thomas, Clovis Hugues, sont des flambeaux. Émile de Girardin, Victor Hugo, Lamartine, Diaz, etc., étaient des flambeaux (Argot du peuple). N.

Flambeau, flanche

Hayard, 1907 : Chose quelconque que l’on connaît.

Flamber

d’Hautel, 1808 : Il est tout flambant neuf. Se dit d’un objet quelconque qui est dans toute sa fraîcheur, dans toute sa nouveauté.
Être flambé. Tour être, perdu, ruiné sans ressource.

Larchey, 1865 : Briller entre tous.

Des raretés qu’on offre à des filles qui aiment à flamber.

(Balzac)

Rigaud, 1881 : Jouer la comédie, — dans le jargon des saltimbanques.

De quoi pouvais-tu avoir peur, lui dis-je… tu n’avais jamais mieux flambé.

(E. Sue, Les Misères des Enfants trouvés.)

Briller.

Ces créatures aiment à flamber.

(Balzac, Splendeurs et Misères des courtisanes.)

Flamber (un)

Halbert, 1849 : Un poignard.

Flamber le coq rouge

France, 1907 : Mettre le feu, allumer un incendie.

Flamberge

d’Hautel, 1808 : Épée longue que portent les bretteurs, les spadassins.

Delvau, 1866 : s. f. Épée, — dans l’argot du peuple, qui a conservé bon souvenir du fameux bran d’acier de Renaud de Montauban. Mettre flamberge au vent. Dégainer. Se dit aussi pour Montrer « la figure de campagne », et pour Jeter au vent l’aniterge dont on vient de se servir.

France, 1907 : Épée, sabre. « Mettre flamberge au vent. » Du nom de l’épée de Renaud de Montauban, l’un des héros du célèbre roman de chevalerie Les Quatre Fils Aymon.


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