Larchey, 1865 : Paresse invincible. Un jour de flème est un jour où il est impossible de travailler.
Lundi, la flemm’ m’accroche !
A. Cahen, Chansons.
En argot, battre sa flème veut dire flâner.
Boutmy, 1883 : s. f. Sans doute altération du mot flegme. Paresse passagère. Avoir la flème, c’est ne travailler qu’à contre-cœur. Cet état est fréquent dans tous les ateliers le lendemain des fêtes carillonnées ou non. Le mot — et surtout la chose — ne sont pas particuliers aux typographes.
Rossignol, 1901 : Ne pas avoir de courage au travail.
J’ai la flème, je ne vais pas à l’atelier.