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Fossé

Fosse

d’Hautel, 1808 : Pisser sur la fosse de quelqu’un. Phrase triviale, pour dire lui survivre.
Il a un pied sur la fosse et l’autre sur le bord. Se dit de quelqu’un qui est vieux, ou qui est dans un grand péril.
On dit aussi d’une femme enceinte, qu’elle a un pied sur la fosse et l’autre dedans.

Fossé

d’Hautel, 1808 : Allons toujours ; au bout du fossé la culbute. Pour dire qu’il faut prendre le temps comme il vient, ne pas s’inquiéter de l’avenir.
Les dissipateurs et les gens de mauvaise vie, font souvent usage de cette locution pour s’exciter dans leur dérèglement.

Fosse à Bidel

Rigaud, 1881 : C’est un endroit assez obscur (à la préfecture de police) où il y a des prisonniers. (Lanterne du 26 janvier 1879.) Allusion aux fauves du dompteur Bidel.

Fosse à part

France, 1907 : On appelle ainsi, en terme de fossoyeur et de croque-mort, les enterrements des gens riches.

Un vieux porteur, faisant la fosse à part, c’est-à-dire les enterrements aisés, le nez rougi par les pourboires, entonna d’une voix chevrotante un couplet qui commençait ainsi :

Monsieur le mort, laissez-vous faire,
Il ne s’agit que du salaire…

(Edmond Lepelletier)

On appelait de ce nom, il y a une quarantaine d’années, une loge d’avant-scène à l’Opéra où se donnaient rendez-vous les gommeux d’alors appelés lions.

Fosse aux lions

Delvau, 1866 : s. f. Loge d’avant-scène, à l’Opéra, où se tenaient, il y a une trentaine d’années, les élégants du jour, les lions. On disait aussi La loge infernale.

France, 1907 : Prison à bord des navires de guerre.

À les entendre, il n’accorde jamais la permission d’aller à terre, et son dernier mot est toujours la fosse aux lions, c’est-à-dire les arrêts dans un réduit beaucoup plus obscur que le poste où fort souvent il est défendu à l’élève prisonnier de garder de la lumière et où il n’est pas permis à ses camarades de venir le visiter.

(G. de La Landelle, L’Élève de marine)

Fosse commune

Rigaud, 1881 : Table d’hôte à bon marché, l’arche de Noé du XIXe siècle.

Il sort de la table d’hôte à quarante sous. En gastronomie on appelle cela, en terme de métier, la fosse commune.

(L. Lespès.)


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