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Frère

Frère

d’Hautel, 1808 : Un bon frère. Bon vivant ; homme qui aime à faire bombance, à se divertir.
Partager en frères. De bon cœur ; partager également.
Frère coupe-chou. Sobriquet que l’on donnoit autrefois dans les communautés au religieux qui étoit chargé des plus bas détails.

Delvau, 1866 : s. m. Philosophe, — dans l’argot des encyclopédistes. On sait que Diderot était, en religion philosophique, frère Platon, Frédéric II, roi de Prusse, frère Luc, etc.

Delvau, 1866 : s. m. Initié, — dans l’argot des francs-maçons. Faux frère. Franc-maçon qui joue de la franc-maçonnerie comme d’un instrument.

Delvau, 1866 : s. m. Citoyen, — dans l’argot des Jacobins de la première révolution.

Rigaud, 1881 : Typographe qui fait partie de la société typographique.

Boutmy, 1883 : s. m. Typographe qui fait partie de la Société typographique. Un vrai frère est aussi celui qui ne refuse jamais de prendre une tasse, et qui ne laisse jamais un autre vrai frère dans l’embarras.

Frère de l’attrape

France, 1907 : Agent de la sûreté,

Frère de lit

Delvau, 1866 : s. m. Homme à qui l’on a succédé dans le cœur d’une femme, épouse ou maîtresse. Argot du peuple.
Sœur de lit. Femme qui a succédé à une autre femme dans le cœur d’un homme, amant ou mari.

Frère et ami

Delvau, 1866 : s. m. Camarade, — dans l’argot des démocrates de 1848.

Rigaud, 1881 : Coreligionnaire en démocratie. — Faubourien, — dans le jargon des bourgeois réactionnaires.

Quelquefois un frère et ami, possédant déjà un plumet bien senti, s’égare dans un de ces cafés.

(F. d’Urville, Les Ordures de Paris)

Aussi les frères et amis veulent essayer, le soir, d’y opposer la leur (leur manifestation).

(L’Univers, 1er juillet 1880)

Frère frappart

Virmaître, 1894 : Marteau. L’allusion est frappante (Argot des forgerons). V. Balançon.

Frère Jacques

Virmaître, 1894 : Pince (Argot des voleurs). V. Monseigneur.

France, 1907 : Pince-monseigneur.

Frère Jacques, jacobin

La Rue, 1894 : Pince d’effraction.

Frère ou père frappart

France, 1907 : Marteau.

Frères (gros)

Merlin, 1888 : Les cuirassiers.

Frères de la côte

Rossignol, 1901 : Individus qui se tiennent le matin au coin des boulevards Saint-Germain et Saint-Michel et qui, moyennant quelques sous, aident dans les montées rapides en poussant derrière les voitures à bras trop chargées.


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