Halbert, 1849 : Amour, maîtresse.
Delvau, 1866 : s. f. Maîtresse, — dans l’argot des ouvriers, qui ne savent pas dire si vrai en disant si poétiquement.
Rigaud, 1881 : Jeune fille, demoiselle, — dans le jargon des voleurs. — Ma fée, ma fille.
La Rue, 1894 : Jeune fille. Amour. Féesant, amoureux.
France, 1907 : Jeune fille, maîtresse. Se dit aussi pour vieille femme ridicule, médisante, méchante, souvenir des contes de fées, où une vieille arrivait à un moment fatal détruire les dons qu’avait apportés une fée bienfaisante, au berceau de l’enfant. « Oh ! la vieille fée, elle porte la guigne ! »