d’Hautel, 1808 : Une grosse gagui. Nom que l’on donne par dérision à une fille ou femme qui a beaucoup d’embonpoint, et qui fait l’enjouée, la résolue.
France, 1907 : Maritorne, grosse commère réjouie.
Je suis mon conducteur sans me faire prier ;
Nous enfilons un sombre et petit escalier ;
Nous arrivons tous deux dans un troisième étage :
J’y trouve deux gaguis d’un assez beau visage,
Qui me font en entrant force civilités ;
Louis sont partagés aussi-tôt qu’aportés.
(Nicolas R. de Grandval, Le Vice puni)
Lui, cependant, ne disait rien de ses projets, placide, un peu sournois, l’ayant prise par besoin d’une jolie fille et par goût de sa saine jeunesse épanouie comme une plante rare parmi les gaguis épaisses et les graisseuses souillons où les autres cherchaient leurs maîtresses.
(Camille Lemonnier, Happe-Chair)