d’Hautel, 1808 : Soûl comme une grive. Abruti par le vin, qui a perdu tout équilibre.
un détenu, 1846 : Troupe, soldats, police.
Halbert, 1849 : La garde, la guerre.
Larchey, 1865 : Garde, patrouille (Bailly). — Grivier : Soldat. — Dans le vieil argot, grive signifiait armée comme on le voit ici.
Les drilles ou les narquois, en revenant de la grive, en trimardant, quelquefois basourdissent les ornies.
(Vidocq)
Grive est donné par Roquefort comme synonyme de méchante, fâcheuse (on dit encore Griève). — Mot à mot, un grivier est donc pour les voleurs un vrai fâcheux. V. Cigogne.
Delvau, 1866 : s. f. La garde, — dans l’argot des voleurs, qui se rappellent peut-être que les soldats s’appelaient autrefois des grivois. Corps de grive. Corps de garde. Harnais de grive. Uniforme.
Rigaud, 1881 : Guerre. — Patrouille. — Garde républicaine.
La Rue, 1894 : La garde. La guerre. Cribler à la grive, crier à la garde.
France, 1907 : La garde, l’armée. Cribler à la grive, crier à la garde. Harnais de grive, uniforme.