Delvau, 1864 : Maîtresse, femme aimée — les infantes, filles puinées des rois d’Espagne et de Portugal, étant supposées belles.
Qu’en dites vous, amies, qu’en dites vous, infantes,
Dont les trous sadinets vivent bien de leurs rentes ?
(Recueil de poésies françaises)
Aux petits oignons, mon infante !
Lemercier de Neuville.
Delvau, 1866 : s. f. Maîtresse, — dans l’argot des troupiers. Les infantes étant les filles puînées des rois d’Espagne et de Portugal, sont supposées belles, et l’on sait que tous les amants jouent volontiers de l’hyperbole a propos de leurs maîtresses : ils disent « mon infante » comme ils disent « ma reine ». Une couronne leur coûte moins à donner avec les lèvres qu’une robe de soie avec les mains.
Rigaud, 1881 : Maîtresse d’un jour, femme que l’on courtise, — dans le jargon des sous-officiers.
France, 1907 : Coureuse ; jeune personne de mœurs faciles, ou simplement maîtresse. « Je vous quitte, mon infante m’attend. »