France, 1907 : Qui n’a pas de sexe, soit au physique, soit au figuré. « Ce qui fait la vertu de certaines gens, c’est qu’ils sont atteints de cette infirmité appelée l’insexualité. »
Ah ! les luttes de Titans de la chair contre l’ineffable empyrée qu’ils veulent toujours escalader et d’où ils retombent brûlés de fièvres, les reins lassés et les lèvres crevassées de rictus, tandis qu’assagis, bienheureux, les mammifères calmes de l’humanité ruminent bêtement, le cœur vide, dans la fraîcheur d’une placide et constitutionnelle insexualité.
(Jules Monod)