d’Hautel, 1808 : Droit comme un jonc. Se dit en bonne part d’une personne qui est de grande taille, et qui a un beau maintien.
On dit aussi en mauvaise part d’un glorieux, d’un hautain qui ne s’incline jamais, qu’Il se tient droit comme un jonc. Voy. Jais.
anon., 1827 : Or.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Or. Une boc de jonc ou d’orient, une montre d’or.
Bras-de-Fer, 1829 : Or.
M.D., 1844 : De l’or.
un détenu, 1846 : Or. Une tocante de jonc : une montre en or.
Halbert, 1849 : Or.
Larchey, 1865 : Or (Vidocq). — Allusion à la couleur jaune du jonc. V. Bogue.
Delvau, 1866 : s. m. Or, — dans l’argot des voleurs, qui appellent ainsi ce métal, non, comme le veut M. Francisque Michel, par corruption de jaune, mais bien parce que c’est le nom d’une bague en or connue de tout le monde, et qui ne se porte qu’en souvenir de l’anneau de paille des gens mariés par condamnation de l’Officialité.
Rigaud, 1881 : Or, — dans l’argot des voleurs. En terme d’orfèvre c’est un anneau d’or, une bague sans chaton.
Virmaître, 1894 : Or (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Or. Tout ce qui est or est du jonc.
Hayard, 1907 : Or.
France, 1907 : Or ; argot des voleurs. Un bobe de jonc, une montre d’or.
anon., 1907 : Or.