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Loger

Loger

d’Hautel, 1808 : Être logé aux quatre vents, à la belle étoile. Habiter une chambre ou le vent entre de tous les côtés ; coucher dans la rue, ou en plein air. Être logé chez Guillot le songeur. Être rêveur, pensif, triste, et enclin à la mélancolie.
Loger aux petites maisons. Pour dire, être fou.

Loger à l’enseigne de la lune

France, 1907 : Coucher dehors. Vieux dicton ; on dit plus communément coucher à la belle étoile.

Loger aux quatre vents

Delvau, 1866 : v. n. Demeurer dans une maison mal close, où le vent entre comme chez lui.

France, 1907 : Demeurer dans un appartement mal clos où le vent arrive le tous les côtés.

Loger le diable en sa bourse

France, 1907 : L’avoir vide. Cette expression viendrait de ce qu’autrefois les pièces d’or portaient une croix. Or la croix faisant fuir le diable, il ne pouvait loger à son aise que dans les bourses où il n’y en avait pas, c’est-à-dire les vides.

Un charlatan disoit, en plein marché,
Qu’il montreroit le diable à tout le monde,
Sy n’y eut-il, tant fut-il empêché,
Qui n’accourut pour voir l’esprit immonde,
Lors que bourses assés large et profonde
Il leur déploye et leur dit : « Gens de bien,
Ouvrez les veux, voyez, y a t’il rien ? —
Non, dist quelqu’un de plus près regardans, —
Eh ! c’est, dit-il, le diable, oyez-vous bien,
Ouvrir sa bourse et n’avoir rien dedans.

(Mellin de Saint-Gelais, XVIe siècle)

Loger rue du Croissant

Delvau, 1866 : v. n. Avoir pour femme une drôlesse qui donne dans le contrat autant de coups de canif qu’il y a de jours dans l’année.

Virmaître, 1894 : Si tous les maris cocus devaient rester rue du Croissant, il faudrait prolonger cette rue jusqu’à Vincennes (Argot du peuple). V. Joseph. N.

France, 1907 : Cohabiter avec une femme qui s’écrie en voyant les cornes du croissant de la lune ou celles d’un bœuf : « Ciel ! mon mari ! »


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