d’Hautel, 1808 : C’est du pain bien long. Se dit d’une affaire qui ne présente qu’un bénéfice très-éloigné.
En savoir long. Être fin et rusé ; être plus instruit que n’exige la délicatesse, la franchise et l’honnêteté.
Long comme une vielle, une flûte. Se dit d’un homme extrêmement long dans tout ce qu’il fait ; ou qui est d’une grandeur extraordinaire.
Long comme un jour sans pain. Voy. Jour.
Tirer la langue d’un pied de long. Être réduit à la plus affreuse nécessité.
Il en a eu tout du long de l’aune. Pour il a été bien étrillé, bien mal traité.
Savoir le court et le long d’une affaire. En connoître tous les détails, toutes les particularités.
Faire courte messe et long dîner. Rester plus long-temps à table qu’à la messe.
Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Niais, dupe. Filer le long, suivre une dupe, ne pas la perdre de vue.
Clémens, 1840 : Facile à faire.
Rigaud, 1881 : Niais, dupe, — dans l’ancien argot ; mot à mot : long à comprendre.
La Rue, 1894 : Niais, dupe.
France, 1907 : Niais, dupe. Long à comprendre, à se mettre à la coule.