AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Long

Long

d’Hautel, 1808 : C’est du pain bien long. Se dit d’une affaire qui ne présente qu’un bénéfice très-éloigné.
En savoir long. Être fin et rusé ; être plus instruit que n’exige la délicatesse, la franchise et l’honnêteté.
Long comme une vielle, une flûte. Se dit d’un homme extrêmement long dans tout ce qu’il fait ; ou qui est d’une grandeur extraordinaire.
Long comme un jour sans pain. Voy. Jour.
Tirer la langue d’un pied de long. Être réduit à la plus affreuse nécessité.
Il en a eu tout du long de l’aune. Pour il a été bien étrillé, bien mal traité.
Savoir le court et le long d’une affaire. En connoître tous les détails, toutes les particularités.
Faire courte messe et long dîner. Rester plus long-temps à table qu’à la messe.

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Niais, dupe. Filer le long, suivre une dupe, ne pas la perdre de vue.

Clémens, 1840 : Facile à faire.

Rigaud, 1881 : Niais, dupe, — dans l’ancien argot ; mot à mot : long à comprendre.

La Rue, 1894 : Niais, dupe.

France, 1907 : Niais, dupe. Long à comprendre, à se mettre à la coule.

Long comme un jour sans pine

Delvau, 1864 : Phrase ad usum prostibuli, parce que dans un bordel, où l’amour est la seule occupation des femmes, la journée paraît longue lorsqu’il ne vient pas de michés.

Long du mur (blanchi le)

Rigaud, 1881 : Se dit d’un employé, d’un domestique, qui n’est pas blanchi aux frais de son patron, aux frais de son maître. L’employé de commerce qui n’est ni nourri ni blanchi chez son patron, dit qu’il est nourri de l’air du temps et blanchi le long du mur.

Long du mur (le)

Delvau, 1866 : Avec son argent, — dans l’argot du peuple. Pour bien comprendre cette expression pittoresque si fréquemment employée, je veux citer la réponse que me fit un jour un coiffeur : « Combien gagnez-vous chez votre patron ? — Trois francs par jour. — Alors vous êtes nourri ? — Nourri et blanchi, oui… le long du mur ! »

Virmaître, 1894 : Les murs sont blancs ; quand on s’y frotte, on blanchit ses effets. Allusion à une bonne qui, avant d’entrer en place, demande ce qu’elle gagnera :
— Nourrie, vingt francs par mois, un jour de sortie.
— Et blanchie ?
— Le long des murs (Argot du peuple). N.

Long nez, longue pine

Delvau, 1864 : Proverbe français qui ment — comme tous les proverbes. S’il ne mentait pas, il faudrait mettre l’acteur Hyacinthe dans une niche et l’adorer.

Longchamp

Larchey, 1865 : « D’autres font une excursion au longchamp, cour oblongue, bordée d’une file de cabinets dont nous laissons deviner la destination. Comme c’est le seul endroit où pendant les heures d’étude, les élèves de l’École polytechnique puissent aller humer l’air, filer, causer, chercher des distractions, le lonchamp a acquis une grande importance. »

La Bédollière.

Delvau, 1866 : s. m. Promenade favorite, — dans l’argot des Polytechniciens. C’est une cour oblongue, bordée d’une file de cabinets dont nous laissons deviner la destination, et où les élèves viennent fumer et causer pendant les heures d’étude.

Delvau, 1866 : s. m. Procession plus ou moins considérable de gens, — dans l’argot du peuple, qui consacre ainsi le souvenir d’une mode dont on ne parlera plus dans quelques années.

Rigaud, 1881 : Cour réservée aux latrines de l’École Polytechnique.

Longe

Raban et Saint-Hilaire, 1829 : Année. J’ai fauché le pré cinq longes, j’ai été aux galères pendant cinq ans.

Clémens, 1840 : Année.

Larchey, 1865 : Année (Vidocq). — Forme de longue. Une année est souvent longue à passer.

Delvau, 1866 : s. f. Année, — dans l’argot des voleurs, qui tirent volontiers dessus lorsqu’ils sont en prison.

Rigaud, 1881 : Année, an. — Tirer une longe, faire un an de prison.

La Rue, 1894 : Année.

Virmaître, 1894 : V. Berge.

Rossignol, 1901 : Année.

Hayard, 1907 : Couteau.

Hayard, 1907 : Année.

France, 1907 : Année ; corruption de longue. Argot des forçats, qui trouvent en effet longues les années passées au bagne.

Longé

Delvau, 1866 : adj. Âgé.

France, 1907 : Âgé.

Longe (marcher sur sa)

Merlin, 1888 : Se tromper grossièrement.

Longe (une)

M.D., 1844 : Une année.

Longe ou longue

Halbert, 1849 : Année.

Longis

d’Hautel, 1808 : C’est un longis. Pour un paresseux, un oisif, un homme d’une lenteur insupportable.

Delvau, 1866 : s. et adj. Homme nonchalant, lent à faire ce qu’il entreprend. Argot du peuple. On dit aussi Saint Longin. Longie. Nonchalante, paresseuse. On dit aussi Sainte-Longie.

France, 1907 : Nonchalant, lambin. On dit aussi Saint-Longin. « C’est un longis, on l’enverra quérir an mort. »

Longitudinem

d’Hautel, 1808 : Un longitudinem. Mot burlesque et pris du latin ; se dit d’un indolent, d’un paresseux, d’un homme nonchalant à l’excès.

Longue

anon., 1827 : Année.

Bras-de-Fer, 1829 : Année.

Longue caisse

France, 1907 : Nature de la ferme,

Longuette de treffle

France, 1907 : Cigarette.

Longuette de trèfle

Rigaud, 1881 : Tabac à chiquer, tabac en ficelle.

Longueur

d’Hautel, 1808 : Une épée de longueur. Voyez Épée.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique