d’Hautel, 1808 : Un louis d’aveugle. Un liard ; un jeton, ou toute autre petite pièce de monnoie de peu de valeur.
On n’est pas louis d’or, on ne peut plaire à tout le monde. Se dit pour excuser un homme qui a beaucoup d’ennemis, et parce qu’en effet il est difficile de réunir tous les suffrages, tandis que l’or plaît généralement à tout le monde.
France, 1907 : Fille dont les faveurs sont cotées vingt francs.
— Tenez, l’autre soir, à la sortie de l’Exposition, j’ai accosté une louis, une belle fille, de la toilette, des fleurs sur son chapeau et qui travaillait joliment de son état. Nous sommes montés dans sa chambre. Elle y a mis bien de la patience pour mon argent. Je suis pourtant descendu comme j’étais monté et je ne lui ai pas dit au revoir : la bête est morte.
Le vieux se tut. Les veux baissés, il regardait en dedans de soi-même, son menton tremblait.
(Hugues Le Roux)
J’couch’ quèqu’fois sous des voitures,
Mais on attrap’ du cambouis.
J’veux pas ch’linguer la peinture
Quand j’suc’ la pomme à ma louis.
(Jean Richepin)