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Mail

Mail

d’Hautel, 1808 : Espèce de marché à Paris, où l’on vend des pommes.
Vas-t’en au mail, tu auras une pomme rouge. Manière grossière de refuser à une demande, d’envoyer promener celui qui la fait.

Mail-coach

France, 1907 : Voiture attelée à quatre chevaux de piste à grandes guides. Anglicisme.

Les sonneurs du temps n’ayant pas de mail-coachs pour y accrocher ces monuments encombrants, on se préoccupa de les réduire et c’est vers le XVe siècle qu’on eut l’idée de replier les tubes les uns sur les autres de manière à diminuer le volume sans atténuer le son. Les cors d’harmonie, trompettes et clairons étaient nés.

(Jean Frollo)

Et les fouets claquent et les cris redoublent, et s’en vont roulant les berlines et mail-coachs, les coucous, les voitures de déménagement, les omnibus hors d’usage, tout cela sonnant la ferraille et les grelots…

(F. Laffon, Le Monde des courses)

Maillache

France, 1907 : Treillis en fil de fer formé de mailles.

Maillard (fermer)

France, 1907 : Dormir. Fermeture Maillard, sommeil. Être terrassé par Maillard, tomber de sommeil. Allusion à un industriel de ce nom, inventeur d’une espèce de volet.

Maille

d’Hautel, 1808 : Compter à sou, maille et denier. Être très-près regardant.
Il sait à sou, maille et denier, ce qui lui revient dans cette affaire. Se dit d’un homme minutieux, qui est très-éclairé sur ses propres intérêts.
N’avoir ni sou ni maille. Être dénué d’argent.
Un pince-maille. Tire-liard, homme fort avare, très-intéressé.
Elle vaut mieux écu qu’elle ne valoit maille. Se dit de quelque chose que l’on a amélioré.
Avoir maille à partir. Pour, avoir querelle, dispute, contestation avec quelqu’un.
Maille à maille. Pour, l’un après l’autre.

Maille à maille se fait l’auberjon

France, 1907 : L’auberjon est une ancienne armure qui se faisait de la même manière qu’on a fait depuis les cottes de mailles. Le travail était long et difficile, aussi a-t-il donné lieu à ce dicton pour indiquer qu’il n’y a rien dont, avec de la patience et du temps, on ne puisse venir à bout.

Maille à partir (avoir)

France, 1907 : Avoir un démêlé avec quelqu’un. Partir (du latin partire) signifie partager, diviser, et était employé autrefois dans ce sens. Maille était une petite monnaie de billon, au-dessous du denier, de la valeur d’une obole environ et dont le nom servait et sert encore à exprimer une chose de très mince valeur : n’avoir ni sou ni maille.

Ne laisser de sa bourse échapper une maille.

(Boileau)

Avoir maille à partir avec quelqu’un veut donc dire avoir une maille à partager, c’est-à-dire une chose infime, avoir des discussions, des différends, des tracasseries.
Il y a plusieurs autres expressions proverbiales sur le mot maille :
Faire la maille bonne,
garantir que le compte est juste, à une maille prés.
À sou, maille et denier, faire exactement un compte.
Je vaux aujourd’hui plus de sous qu’hier je ne valais de mailles.
Il y avait les mailles parisis et les mailles tournois.

Mailloché

France, 1907 : Timbré ; synonyme d’avoir reçu un coup de marteau.

Mailloche (il est)

Virmaître, 1894 : Synonyme d’avoir reçu un coup de marteau. On connaît la légende de Martin et Martine, de l’horloge de Cambrai, qui a donné naissance au dicton populaire pour qualifier un être déséquilibré :

— Il a passé à Cambrai, il a reçu un coup de marteau.

Mot à mot : il est timbré (Argot du peuple). N.

Maillocher

Rigaud, 1881 : Travailler, — dans le jargon des souteneurs, pour qui le travail est la surveillance exercée sur leurs maîtresses dans le but de les empêcher de perdre leur temps, parce que le temps c’est de l’argent.

La Rue, 1894 : Pour la prostituée, c’est travailler (de son métier) ; pour le souteneur c’est surveiller la marmite qui travaille.

Rossignol, 1901 : Travailler.

France, 1907 : Travailler.

France, 1907 : Surveiller une prostituée, la fouiller pour s’assurer qu’elle ne cache pas dans ses vêtements une partie de son gain. Argot des souteneurs.

Maillochons

Virmaître, 1894 : Les pieds. Allusion au bruit que font les pieds en marchant.
— Ils frappent le pavé, ce qui produit des coups de mailloche (Argot des voleurs). N.

France, 1907 : Les pieds Allusion au bruit qu’on fait en marchant.


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