d’Hautel, 1808 : Le mal de l’un ne guérit pas celui de l’autre. Signifie qu’ici-bas, les chagrins et les peines sont personnels, et que les plaintes ne délivrent personne du mal qu’il ressent.
C’est de l’onguent miton mitaine, qui ne fait ni bien ni mal. Se dit d’un remède sans efficacité.
Il n’est pas mal, pour mettre dans le canal. Voy. Canal.
Mal sur mal n’est pas santé. Se dit de plusieurs accidens qui arrivent coup sur coup.
Qui mal l’y veut, mal l’y torne. Signifie qu’il arrive souvent le mal que l’on souhaite aux autres.
Chacun sent son mal. Se dit lorsque quelqu’un ressent une peine secrète dont il ne veut pas faire connoître la cause.
Être mal à cheval. Pour dire, avoir des affaires dérangées, ruinées.
Aller de mal en pis. Signifie tomber journellement dans de plus grands embarras, dans de plus grands inconvéniens ; il se dit aussi d’un malade qui empire.
Mal d’autrui n’est qu’un songe. Voy. Autrui.