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Manteau

Manteau

d’Hautel, 1808 : Garder les manteaux. Assister à un duel ; n’y être que simple spectateur ; faire le guet ; demeurer les bras croisés, quand les autres travaillent.
Il a un bon manteau pour son hiver. Se dit par plaisanterie de quelqu’un qui a un gros rhume, ou, les fièvres, au commencement de l’hiver.
Manger son pain sous son manteau. Se dit d’un égoïste, d’un avare, qui ne fait jouir personne de son bien.
Faire quelque chose sous le manteau. Pour dire, d’une manière furtive, cachée.
Cela est fait sous le manteau de la cheminée. Se dit d’une affaire concertée en cachette ; faite à plaisir, et que l’on présente comme arrivée accidentellement.

Fustier, 1889 : Argot théâtral. Rôle où l’acteur porte un manteau. (Littré.)

Il avait, comme artiste, une scène de composition, une autorité de manière qui, jointes à une excellente diction, faisaient de son jeu dans les rôles proprement appelés les manteaux un sujet d’études des plus attrayants.

(Revue britannique)

Manteau d’arlequin

Delvau, 1866 : s. m. Draperie qui entoure le rideau d’avant-scène, — dans l’argot des coulisses. « On l’a nommée ainsi, dit M. J. Duflot, parce que du temps de la Comédie italienne les rideaux de théâtre ne tombaient pas comme des rideaux d’alcôve en glissant sur des tringles ; or, comme Arlequin, au dénoûment de la pièce, était toujours le dernier comédien qui saluait le public de sa batte, le rideau, qui se fermait sur lui, semblait lui faire un manteau. »

Manteau de la cheminée (sous le)

France, 1907 : En famille, en petit comité.

Jusque vers le milieu du XIIe siècle, les habitations de nos aïeux — même des seigneurs — n’avaient pas de cheminées. Pour chauffer les appartements, on se servait de brasières dans lesquelles on entretenait de la braise recouverte de cendres. Ce fut dans les monastères qu’on commença à construire des cheminées dans les grandes salles ; les châteaux imitèrent bientôt cet exemple, mais on construisait ces cheminées tellement larges qu’on pouvait y faire rôtir des moutons et même des veaux entiers devant des feux composés de troncs d’arbres ; sous le manteau de ces cheminées la famille entière pouvait prendre place et l’on voit encore certains châteaux avec des cheminées sous les manteaux desquelles le châtelain faisait dresser son lit pendant l’hiver.

(Jean-Bernard)

Manteaux (garder les)

France, 1907 : Ne pas prendre part aux divertissements de ceux qu’on accompagne, les regarder s’amuser, jouer un rôle ridicule, comme les maris qui, dans les fêtes de village, gardent le châle on le manteau de leur femme pendant que la commère se trémousse avec un galant.


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