AccueilA B C D E F G H I J K L M N O ΠP Q R S T U V W X Y ZLiens

courriel

un mot au hasard

Dictionnaire d’argot classique
Argot classique
le livre


Facebook

Share

Russe-français
Russisch-Deutsch
Rusianeg-Brezhoneg
Russian-English
Ρώσικα-Ελληνικά
Russo-italiano
Ruso-español
Rus-român
Orosz-Magyar
Ruso-aragonés
Rusice-Latine
Французско-русский
Немецко-русский
Бретонско-русский
Französisch-Deutsch
Allemand-français
Блатной жаргон
Soldatensprachführer
Военные разговорники

Mois

Mois

d’Hautel, 1808 : J’ai l’âge du Petit-Poucet, tous les ans douze mois. Réponse que l’on fait en riant, à quelqu’un qui demande votre âge, et auquel on ne veut pas le faire connoître.
Elle en a pour ses neuf mois. Se dit d’une fille qui s’est laissé séduire, et qui porte le fruit de sa foiblesse.

Mois de cinq semaines

France, 1907 : On appelle ainsi, dans certaines usines, les mois où la paye se fait sur le pied de cinq semaines, parce qu’on y reporte quelques jours du mois précédent ou du suivant.

Mois de nourrice

Delvau, 1866 : s. m. pl. Les années qu’oublie volontairement de compter une femme qu’on interroge sur son âge. Se dit aussi de toute personne qui se trompe dans un calcul et oublie quelques fractions importantes.

France, 1907 : Les années que les femmes, passé un certain âge, oublient toujours de compter.

Mois de pioche

France, 1907 : « L’emploi du temps à l’École navale est réglé par un tableau de service, arrêté avant la rentrée des élèves, et qui ne reçoit de modifications qu’après la clôture des cours, pendant le mois réservé à la préparation des examens de sortie ou de fin d’année et dit : mois de pioche. »

(Histoire de l’École navale)

Moïse

France, 1907 : « Mot satirique, dit Le Roux, qui signifie cocu, homme à qui on a planté des cornes. » C’est à cause des deux rayons de feu dont les peintres bibliques ont coutume d’orner la tête du législateur des Hébreux.

Moisir

d’Hautel, 1808 : L’argent ne moisit pas dans sa poche. Se dit d’un prodigue, d’un dépensier, d’un dissipateur.

Delvau, 1866 : v. n. Rester longtemps à la même place, ou en possession du même emploi, — dans l’argot du peuple qui emploie surtout ce verbe avec la négative.

France, 1907 : Rester longtemps à la même place. On lit dans quelques bureaux de rédaction : « Prière aux raseurs de ne pas moisir ici. »

Moisir (ne pas)

Rigaud, 1881 : Ne pas rester longtemps dans un endroit ; ne pas occuper longtemps un emploi.

Moisson

d’Hautel, 1808 : Il ne faut pas mettre la faucille dans la moisson d’autrui. Pour dire qu’il ne faut rien entreprendre sur la charge, la fonction, ou les droits de son prochain.
Faire une bonne moisson. Ramasser beaucoup d’argent ; faire une bonne recette.

Moisson d’autrui plus belle que la sienne

France, 1907 : On envie toujours ce qu’autrui possède ou récolte.

Moissonneur

Virmaître, 1894 : Le commissaire de police. En effet, il moissonne ceux qui sont amenés à son burlingue. Mot à mot : il les fauche comme des blés mûrs… pour la prison (Argot des voleurs). V. Quart d’œil.


Argot classique, le livreTelegram

Dictionnaire d’argot classique