d’Hautel, 1808 : Il y a monde et monde. Se dit finement pour faire entendre que tous les individus ne se ressemblent pas, n’ont pas les mêmes manières d’agir ; qu’il y en a de plus élevés, de plus polis les uns que les autres.
Depuis que le monde est monde. Pour dire, depuis un temps immémorial.
Il est allé loger au bout du monde. Pour dire que quelqu’un est allé habiter un quartier éloigné et peu fréquenté.
Il s’en est allé dans l’autre monde. Pour, il est mort.
C’est le monde renversé. Pour dire, qu’une chose est faite à contre-sens ; dans un ordre opposé à la raison.
De quel monde venez-vous ? Se dit en plaisantant à quelqu’un qui ignore les nouvelles les plus-répandues.
Vous ne changerez pas le monde. Pour dire, l’usage le veut ainsi.
Savoir son monde. Pour, savoir vivre ; se bien comporter en société.
Rigaud, 1881 : Public payant, — dans le jargon des saltimbanques. Ainsi, il peut y avoir foule autour d’un banquiste, et pas de monde.