d’Hautel, 1808 : Chacun son métier, les vaches sont bien gardées. Pour dire, que tout va bien quand chacun se mêle de sa besogne.
C’est un mauvais métier que celui qui ne nourrit pas son maître.
Il fait tous les métiers. Se dit d’un intrigant, d’un fripon ; d’un homme qui n’a point d’état fixe.
Servir à quelqu’un un plat de son métier. Faire un tour de hardiesse, de fourberie ; on le dit aussi en bonne part, pour faire quelque chose avec délicatesse, d’une manière agréable et qui excite la surprise.
Le métier ne vaut plus rien depuis que tout le monde s’en mêle. Se dit en plaisantant d’une chose facile que tout le monde entreprend.
Elle fait le métier. Pour dire qu’une femme est prostituée, fait un commerce honteux.
Il en fait métier et marchandise. Pour dire qu’un homme a coutume de faire quelque chose ; qu’il en existe.
Gâte-métier. Sobriquet que l’on donne à un ouvrier qui travaille à bas prix ; à un marchand qui vend à bon compte.
Larchey, 1865 : Habileté d’exécution.
Vois toutes ces esquisses : il y a de la main, du métier ; mais où est la conception, où est l’idée ?
L. Reybaud.
Delvau, 1866 : s. m. Habileté d’exécution, adresse de main, — dans l’argot des artistes. Avoir un métier d’enfer. Être d’une grande habileté.