d’Hautel, 1808 : Nom équivoque et satirique que les ouvriers donnent à leurs maîtres.
Voici le naïf. Pour dire le maître, le bourgeois, le chef, etc.
C’est un naïf qui ne se mouche pas du pied. Pour dire, un homme avec lequel il ne faut pas plaisanter, qui n’entend pas raillerie.
Boutmy, 1883 : s. m. Patron. Le vieux pressier resta seul dans l’imprimerie dont le maître, autrement dit le naïf, venait de mourir. (Balzac.) N’est plus guère usité ; aujourd’hui on dit le patron.
France, 1907 : C’était autrefois le nom que les ouvriers typographes donnaient à leur patron ; on en trouve un exemple dans Balzac : « Le vieux pressier resta seul dans l’imprimerie dont le maître, autrement dit le naïf, venait de mourir. » Ce mot n’est plus guère usité.