d’Hautel, 1808 : Mot ironique dont on qualifie souvent les filles publiques, les femmes galantes, et généralement les femmes de mauvaise vie.
Delvau, 1864 : Déesse qui consent à sortir de son nuage pour entrer dans le lit d’un homme qui la paie pour cela.
Il avait pris je ne sais quelle habitude vituperosa avec une nymphe de la rue des Gravilliers.
Tallemant des Réaux.
Une nymphe, jeune et gentille.
Par un matin déménageait.
Grécourt.
Nous entrâmes dans la salle où se trouvaient renfermées beaucoup de nymphes.
Louvet.
Chez nos nymphes gentilles,
Aller négocier ;
Avoir toutes les filles,
Quand on est financier…
Collé.
Delvau, 1866 : s. f. Fille de prostibulum, — dans l’argot des bourgeois.
France, 1907 : Nénuphar des marais.
France, 1907 : Fille publique.
Nous entrâmes dans la salle où se trouvaient renfermées beaucoup de nymphes.
(Louvet, Faublas)
— Ah ! comme je comprends bien que les hommes de la Révolution, les géants de la Convention, pour éviter toutes ces mendiantes et ces intrigantes, toutes ces vendeuses de sourires et joueuses de croupe, aient interdit aux représentantes du beau sexe, en général, et en particulier aux nymphes et muscadines, l’entrée des ministères et autres services de l’État ! Je ne désespère pas de voir, dans quelques années d’ici, une femme à la place que j’occupe aujourd’hui ; et je n’ai pas besoin d’ajouter que ce sera nécessairement et fatalement la moins capable, mais la plus catin qu’on élira.
(Albert Cim, Demoiselles à marier)