Ouvrier
Ouvrier
Delvau, 1866 : s. m. Voleur, — dans le même argot [des prisons].
Rossignol, 1901 : Voleur à la tire. Le forain qui désignera un autre forain comme fouillant dans les poches, dira c’est un ouvrier. Un camelot qui fait la postiche, s’il aperçoit un ouvrier explorant les poches de ceux qui l’entourent il dira, tout en faisant son boniment : « Moi seul ai l’autorisation de travailler à cette place » ; l’ouvrier a compris et se retire.
France, 1907 : Voleur ; argot de la pègre.
Il me dit qu’il venait de travailler en cambrouze avec des ouvriers qui venaient de tomber malades (d’être arrêtés).
(Mémoires de Vidocq)
Ouvrier de nature (l’)
Delvau, 1864 : Le membre viril, qui ne boude jamais devant une besogne amoureuse, dimanches et fêtes, à minuit comme à midi.
Je suis pour te faire court
Bon ouvrier scieur de planche
Qui travaille, nuit et jour,
D’un outil qui point ne tranche.
(Chansons folastres.)
Ombragée au-dessous du nombril d’un poil large et épais, du milieu duquel on voit sortir un bel ouvrier de nature, fort bandé, qui à bon droit mérite d’être appelé membre.
Mililot.
Quand La Ferté eut cuvé son vin, elle voulut le lendemain matin le faire retourner à l’ouvrage.
(La France galante).
Ouvrier, ouvrière
Rigaud, 1881 : Voleur, voleuse.
Ouvrière
Rigaud, 1881 : C’est encore le nom sous lequel les souteneurs désignent leurs maîtresses, quand ils ne les appellent pas leurs marmites.
France, 1907 : Prostituée ; argot des souteneurs.
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