Panaché
Panache
France, 1907 : Grandeurs, hautes situations, surtout celles décoratives. Allusion au panache des généraux. Se donner du panache, se glorifier, obtenir des honneurs.
Ce qui épouvante à juste titre sont les gâte-sauce tapageurs, d’un côté, et les solennels, de l’autre ; le panache et la lévite.
(Henry Bauer)
Panaché
d’Hautel, 1808 : Ma petite parole panachée. Locution ridicule qui a été long-temps très à la mode parmi les petits-maîtres de Paris, qui s’en servoient continuellement dans un sens affirmatif, pour persuader que ce qu’ils disoient étoit digne de foi, qu’on devoit les en croire sur parole.
Fustier, 1889 : Plat de haricots verts et de flageolets mélangés.
Dans l’estomac de la victime on a trouvé des haricots verts et des flageolets. Si le plat se composait de ces deux légumes, un panaché, comme on dit…
(Figaro, 1882.)
Panache (avoir le)
Rigaud, 1881 : Être gris.
Panache (avoir son)
France, 1907 : Être gris.
Panache (faire)
France, 1907 : Passer par-dessus la tête de son cheval en tombant. Un cheval au trot on au galop qui s’arrête brusquement expose le cavalier maladroit à faire panache. On dit aussi qu’un cheval fait panache, lorsqu’il culbute à l’obstacle la tête la première.
Panachée (conversation)
Rigaud, 1881 : Conversation variée. Allusion aux glaces panachées, fruit et crème.
Panacher
Delvau, 1866 : v. a. Mélanger, mêler, — dans l’argot du peuple, qui emploie ce verbe au propre et au figuré, à propos des choses et à propos des gens.
France, 1907 : Mélanger ; argot populaire.
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