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Parlotte

Parlotte

Larchey, 1865 : Lieu où l’on commère.

La Chambre des députés n’est plus qu’une buvette, un cercle, une parlotte.

Alph. Karr.

Delvau, 1866 : s. f. Lieu où l’on fait des commérages, que ce soit la Chambre des députés ou le Café Bouvet ; tel foyer de théâtre ou telle loge de danseuse. Plus spécialement l’endroit où se réunissent les avocats.

France, 1907 : Bavardage. On dit aussi parlotterie.

Bellac, ce soir-là, semblait un robinet de fontaine et sa parlotte coulait, coulait, blanche, terne, exaspérante, à endormir tous ceux qui l’écoutaient.

(Mora, Gil Blas)

France, 1907 : Lieu où l’on parle. « La Chambre des députés, disait Alphonse Karr, n’est plus qu’une buvette, un cercle, une parlotte. »

Parlotter

Delvau, 1866 : v. n. Bavarder.

France, 1907 : Bavarder.

Parlotterie

Delvau, 1866 : s. f. Abondance de paroles avec une pénurie d’idées. L’expression est d’Honoré de Balzac.

Parlottes

France, 1907 : On appelait ainsi, sons la restauration, des salles de conférences oû venaient s’exercer aux luttes de la tribune les jeunes sens qui se destinaient à la vie politique.

Parlotteur

Delvau, 1866 : s. m. Bavard.

France, 1907 : Bavard ; orateur de réunions publiques ; débiteur de lieux communs.

Le système néo-chrétien de Tolstoï ne serait vrai que s’il réunissait un jour l’unanimité des suffrages, et ce jour-là est aussi loin que la Jérusalem céleste, et que tous les paradis promis. En attenant, il faut vivre avec les loups en leur résistant et en les refoulant le plus possible ; il faut faire valoir son droit à la force du poignet ; il faut toujours être prêts à se rebiffer contre l’exploiteur. Et si jamais la guerre devient impossible, si l’autorité croule et s’effondre, ce sera seulement quand le peuple conscient de sa force aura chassé tous les loups dévorants et ne consentira plus à servir les dirigeants, à nourrir les possédants. Nous, qui ne voyons pas plus l’histoire contemporaine et l’ensemble du mouvement actuel qu’un nageur sur le dos ne voit le mouvement des flots, nous ne savons pas trop si nous avançons ou si nous reculons ; et peut-être que, dans cinquante ans d’ici, quand nous serons tous claqués ou bien près, on dira des hommes de la fin du XIXe siècle que c’étaient des avachis, des parlotteurs et des imbéciles.

(Le Père Peinard)


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