d’Hautel, 1808 : Faire passer quinze pour douze. Abuser de la confiance et de la crédulité de quelqu’un, pour le tromper, lui en faire accroire.
Passer quelque chose au gros sas. Pour, le faire à la hâte, sans précaution.
Il veut passer pour beau. Se dit de celui qui ne veut rien payer d’un écot, d’une dépense qui s’est faite en commun.
Passer de fil en aiguille. Pour dire, d’un discours à l’autre.
Jeunesse est forte à passer. Signifie qu’il est difficile à passer son jeune âge sans faire de folies.
Cela lui passera devant le nez. Pour dire, il n’y aura point part ; ce n’est point pour lui.
Il a passé comme une chandelle. Pour dire, il est mort sans crise ; dans le moment où on s’y attendoit le moins.
Le temps passe et la mort vient. Signifie que quelque soit le sort auquel on se trouve réduit, le temps n’en passe pas moins vite pour cela.
Passer par l’étamine. Être examiné sévèrement ; connoître l’infortune et l’adversité.
Passe-moi la rhubarbe, je te passerai le séné. Se dit de deux personnes qui conviennent mutuellement de se pardonner leurs erreurs.
Passe pour cela. Pour, je consens à cela ; je l’accorde ; cela peut être admis.
S’il passe par mes mains, gare à lui ! Se dit par menace d’une personne dont on a reçu quelque offense, pour faire entendre qu’on s’en vengera dès que l’on en trouvera l’occasion.
Delvau, 1866 : v. n. Mourir, — dans l’argot des bourgeois.