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Pelé

Pelé

d’Hautel, 1808 : Qui n’a point de cheveux. Il y avoit trois pelés et un tondu. Se dit par dérision d’une compagnie peu nombreuse, d’une cérémonie, d’une fête où il n’y avoit presque personne.
C’est un pelé qui se moque d’un tondu. Se dit d’un homme qui a les mêmes défauts que celui dont il veut se moquer.

Delvau, 1866 : s. m. Sentier battu.

Rigaud, 1881 : Grande route. Elle est aussi chauve qu’une demi-douzaine d’Académiciens.

La Rue, 1894 : Grand chemin, route.

France, 1907 : Route, sentier. « Arpenter le pelé. » Argot des voleurs.

Pèle une figue à ton ami et une péche à ton ennemi

France, 1907 : Ce conseil assez canaille vient de la croyance erronée que l’enveloppe de la figue est un poison et que la pêche est un fruit malsain dont le contrepoison serait la pelure. Cette croyance est partagée par les Italiens, qui se servent du même dicton : All’ amico si pela il fico, al nemico il persico. Aussi, à la personne qu’on estime, dit le Dr Silva, et même dans les grands repas italiens, la maîtresse de maison offre-t-elle parois une figue dépouillée de son enveloppe.

Pélerin

d’Hautel, 1808 : Pour, fourbe, hypocrite, qui fait le bon apôtre.
Vous ne connoissez pas le pélerin. Se dit en mauvaise part ; pour, vous ne connoissez pas l’homme.
Rouge au soir, blanc au matin, c’est la journée du pélerin. Signifie, qu’il faut boire du vin blanc le matin, et du rouge le soir ; et dans un autre sens que ces deux couleurs de l’horizon, dénotent que le jour qui commence sera beau.

France, 1907 : Individu quelconque. Ce mot est employé généralement en mauvaise part : « Je connais le pèlerin », dit-on d’une personne dont on a eu à se plaindre.

À son avidité naturelle, il joignait le plus insupportable des vices que donne la civilisation : le drôle était économiste. Il me fit un sermon en trois points pour me démontrer que bien vivre et à bon marché était la misère des peuples sans commerce et sans industrie, tandis que la cherté est la marque de la civilisation la plus avancée… Discuter avec ces fanatiques, qui n’ont qu’une idée, le ciel m’en garde. Je connais ces pèlerins. La France, ses arsenaux, sa marine, ses armées, sa gloire, ses droits, ils livreraient tout au Grand Turc, s’il leur promettait en échange la liberté… de la boucherie.

(René Lefebvre, Paris en Amérique)

C’était chose ordinaire de trouver quatre ou cinq pendus se balancer au vent du matin, à Denver particulièrement, surtout sur le pont du Cherry, jeté sur la crique de ce nom. On faisait monter le pèlerin sur le parapet auquel on avait attaché une corde, et un nœud coulant au cou, il sautait, bon gré mal gré, dans l’éternité.

(Hector France, Chez les Indiens)

Pèlerin

Rigaud, 1881 : Individu dont on ignore le nom, particulier, le premier venu. — Quel est ce pèlerin-là ?

Fustier, 1889 : Gardien de la paix. Argot du peuple. Allusion aux pèlerines en caoutchouc que les gardiens portent depuis l’année dernière.

Pèlerin de grande vergue

France, 1907 : Voleur de grand chemin.

Pèleriner

Rigaud, 1881 : Faire un pèlerinage.

Sans le 4 septembre, les pèlerins ne pèlerineraient pas, n’auraient jamais songé à la possibilité de pèleriner.

(G. Guillemot, Le Mot d’ordre, du 5 septembre 1877.)

Pelés et un tondu (trois)

Rigaud, 1881 : Société peu nombreuse. Très peu de monde dans une réunion, dans une soirée, dans une salle de spectacle, à une solennité quelconque.

Les trois pelés et un tondu qui ont manifesté ces jours-ci sur la place de la Bastille.

(Le Triboulet, du 6 juin 1880.)

Pelet

France, 1907 : Pellicule, peu de chose, un rien. Vieux mot.


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