Rigaud, 1881 : Valet de bourreau. Celui qui accompagne le bourreau comme un pianiste accompagne un chanteur ; celui qui joue une partie accessoire dans la représentation de la mort juridique, — dans le jargon des voyous.
La Rue, 1894 : Valet de bourreau.
France, 1907 : Valet de bourreau ; argot populaire.
C’est le pianiste qui a l’honneur d’accompagner l’exécuteur des hautes œuvres sur le théâtre rouge. C’est lui qui boucle sur la touche unique du clavecin sinistre le patient qui va éternuer dans le son, comme disent les surineurs en leur langage cynique.
(Émile Gouget, L’Argot musical)