Delvau, 1866 : s. m. Homme du peuple ; goujat, — dans l’argot des bourgeois, qui s’imaginent peut-être avoir le fameux cou-de-pied à propos duquel lady Stanhope fit à Lamartine ces prophéties de grandeurs que devait réaliser en partie la révolution de Février.
La Rue, 1894 : Goujat.
France, 1907 : Goujat, homme de basse extraction. Un cou-de-pied fort étant, d’après les anthropologistes, un signe de distinction ; le pied-plat se rapprochant du pied du singe et du nègre. On sait qu’en voyant le cou-de-pied très développé de Lamartine, la fameuse lady Stanhope lui prophétisa une haute destinée.