Rigaud, 1881 : Sous-maîtresse, souffre-douleur d’un pensionnat de demoiselles.
France, 1907 : Féminin de pion. Néologisme créé depuis la fondation des lycées de filles.
Au thé, je voyais, ce soir, un autre type créé par les lycées de filles : la répétiteuse, la pionne. Celle-ci est une brave femme, laide et bavarde, qui raffole des enfants et des confitures. Sans trêve, elle parle : elle raconte des histoires de lycée, des tours pendables joués par les élèves et des ruses d’Apache inventées par elle pour les surprendre.
(Jules Legras, Au Pays russe)