d’Hautel, 1808 : C’est aujourd’hui la Saint-Lambert, qui quitte sa place la perd. Se dit en plaisantant lorsqu’on saisit l’instant ou quelqu’un se lève pour prendre son siège et s’asseoir à sa place.
Des complimens de la place Maubert. Des injures, ou des civilités communes et triviales.
Se mettre à la place du niais. Prendre la place la plus commode ; se mettre au beau milieu de la table.
Ta place est au cimetière. Se dit à celui qui redemande une place qu’il a quittée, et dont on s’est emparée.
Delvau, 1866 : s. f. Chambre meublée ou non, — dans l’argot des ouvriers qui ont été travailler en Belgique. À Bruxelles, en effet, une chambre seule est une place ; deux chambres sont un quartier. (V. ce mot.)
France, 1907 : Chambre meublée ou non ; argot importé par les ouvriers belges. Voir Quartier.