d’Hautel, 1808 : Meurtrir, froisser, faire des contusions.
Delvau, 1866 : v. a. Meurtrir, donner des coups. Se pocher. Se battre, surtout à la suite d’une débauche de vin.
Boutmy, 1883 : v. intr. Prendre trop d’encre avec le rouleau et la mettre sur la forme sans l’avoir bien distribuée. Peu usité.
France, 1907 : Percer ; patois meusien. Bas pochés, bas percé. On dit d’un homme ruiné, qui n’a ni argent, ni crédit, qu’il est bas poché.
France, 1907 : Battre, meurtrir ; appliquer un coup. Se pocher, se battre.
Le soleil, qui fond la glace,
N’est pas plus ardent que moi :
Comme un gueux de sa besace,
Je me sens jaloux de toi ;
Au grand Colas qui te lorgne
Je veux pocher les deux yeux,
Ou du moins en faire un borgne,
Si je ne puis faire mieux.
(Vieille chanson)
France, 1907 : « Prendre trop d’encre avec le rouleau et la mettre sur la forme sans l’avoir bien distribuée. » (Eug. Boutmy) Argot des typographes. Ce mot n’est plus guère usité.