Larchey, 1865 : « Disons quelques mots de cette gigue anglaise croisée de valse allemande, qui fait sautiller aujourd’hui les Parisiens comme autant de coqs d’Inde sur une plaque brûlante. » — E. Arago, 1844.
Delvau, 1866 : s. m. Photographie à deux personnages dans un costume non autorisé par la Morale. Argot des modèles.
Delvau, 1866 : s. m. Petit jeune homme qui suit trop religieusement les modes, parce qu’en 1843-44, époque de l’apparition de cette gigue anglaise croisée de valse allemande, il était de bon goût de s’habiller à la polka, de chanter à la polka, de marcher à la polka, de dormir à la polka, etc. A Paris, les ridicules poussent comme sur leur sol naturel : ils ont pour fumier la bêtise.
Delvau, 1866 : s. f. Correction, danse, — dans l’argot des faubouriens. Faire danser la polka à quelqu’un. Le battre.
Rigaud, 1881 : Photographie, dessin pornographique.
Fustier, 1889 : « Polka ne veut pas seulement dire danse : c’est sous ce nom que les photographes et les dessinateurs désignent certains sujets décolletés. »
(Événement, 1882.)
La Rue, 1894 : Marchand de photographies obscènes et de cartes transparentes.
France, 1907 : Photographie de groupes obscènes ; vendeur de ces photographies.