d’Hautel, 1808 : Innocent, niais, dont la vertu consiste dans une stérile pudicité.
Delvau, 1864 : Adolescent qui n’a encore connu que la veuve Poignet.
Le jeune homme puceau l’appelle son affaire.
L. Protat.
Delvau, 1866 : adj. et s. Naïf, innocent ; peu dégourdi, — plus sot qu’il ne convient.
France, 1907 : Jeune homme naïf.
— Si elle allait s’apercevoir ?… Raconter ensuite à mes camarades qu’elle avait eu affaire avec un novice, s’en vanter ! Car j’étais tombé sur une fille plus rusée que ses pareilles, dont c’était justement la marotte de déniaiser un puceau.
(Oscar Métenier)
À moi la fille pâle et grêle, fleur des fièvres !
Car je veux promener mes ongles et mes lèvres
Sur des corps aux maigreurs de vierge et de puceau.
(Théodore Hannon, Rimes de joie)