d’Hautel, 1808 : Mot poissard et trivial. Pour le derrière, les fesses.
Tomber sur son péteux. Pour se laisser tomber sur le derrière, sur les fesses.
Un péteur. Terme injurieux qui équivaut à lâche, poltron ; freluquet.
Delvau, 1866 : s. m. Messire Luc, l’éternelle cible aux coups de pied.
Delvau, 1866 : s. m. Homme honteux, timide, sans énergie.
Rigaud, 1881 : Qui se sent fautif.
France, 1907 : Honteux ; vieux mot.
Et l’autre en fut chassé comme un péteux d’église.
(Regnier, Satires)
France, 1907 : Douteux, repentant, « Îl est sorti tout péteux du bloc. »
Une personne, que ses occupations au journal appelaient à se rendre dans les bureaux, fut témoin de cette entrevue et peignit, devant nous et quelques amis communs, l’étonnante surprise que lui avaient causée la vue et le langage de Rochefort de cette façon un peu triviale, mais fort simple :
— De ma vie, je n’ai vu homme ayant l’air si péteux !
(Jean Allemane, Le Parti ouvrier)
France, 1907 : Le derrière ; pantalon.