d’Hautel, 1808 : Cet ouvrage est joliment raboté. Se dit par ironie d’un ouvrage fait à la hâte, grossièrement et sans aucun soin.
Boutmy, 1883 : v. a. Chiper, en général.
Rossignol, 1901 : Voler.
France, 1907 : Coïter. Allusion au va-et-vient du rabot.
— Oh ! que nenni, je ne suis pas si bête ; vous me croirez si vous voulez, c’est la première fois…
— Voyons, voyons, il y a bien dans vos parages quelque joli compagnon qui cherche à vous faire tourner la tête de son côté.
— Oui, il y a un menuisier, mais je vous jure qu’il ne m’a pas encore rabotée. D’ailleurs, cela se voit bien.
(Arsène Houssaye)
France, 1907 : Dépouiller, voler ; argot populaire ; chiper dans celui des typographes.
France, 1907 : Faire.
Nous venions de raboter une série de contre de quarts qui m’avait démantibulé l’épaule, et j’étais allé m’asseoir sur le divan pour fumer une cigarette.
(Hugues Le Roux)