Rigaud, 1881 : Garnir tant bien que mal le sommet du crâne avec quelques rares mèches de cheveux empruntées à la nuque. C’est ce qu’Alphonse Karr appelle :
En emprunter un qui vaut dix.
Rossignol, 1901 : Se dit de celui qui est dénudé, qui laisse pousser ses cheveux longs sur les côtés de la tête, pour les ramener au sommet.
France, 1907 : Rassembler les cheveux des côtés de la tête pour dissimuler la calvitie.
Oui ! J’les ramèn’ : quoi ! C’est mon chic !
Tout chacun fait c’qu’i’ veut d’ses tiffes,
Pis, je m’en fous ben de c’que l’public
— Un tas d’gonss’ qui vaut pas trois giffes —
Peut dir’ d’ma façon de m’peigner,
Si sus les temp’s je m’coll’ des guiches,
C’est par magnère d’témoigner
Qu’en vrai barbiz’ j’aime pas les riches.
(E. Blédort)
France, 1907 : Terme d’équitation. Faire baisser la tête et le nez à un cheval qui les tient trop en avant, qui n’encapuchonnne pas.