Repousser
Repousser
d’Hautel, 1808 : Repousser quelqu’un avec perte. Pour dire, lui répliquer vivement ; lui river son clou ; le réduire à ne savoir plus que dire. On dit aussi d’une personne à qui on a refusé ouvertement ce qu’elle postuloit, qu’Elle a été repoussée à la barricade.
Rossignol, 1901 : Puer, sentir mauvais.
Repousser du goulot
Fustier, 1889 : V. Delvau : Repousser du tiroir.
Virmaître, 1894 : Puer de la bouche. L’image est typique ; ceux qui sont affligés de cette infirmité repoussent en effet tous ceux qui les approchent (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Sentir mauvais de la bouche. Entre artistes de la Comédie-Française : « Dis donc, X…, vous dites toutes que je repousse du goulot à tuer les mouches à quinze pas ; en voilà une qui est sur ma glace pendant que je me maquille, elle ne bouge pas. — Oh ! oui, ma chère, ça se comprend, tu n’as sans doute pas vu que c’était une mouche à m… iel. »
Hayard, 1907 : Avoir mauvaise haleine.
Repousser du tiroir
Delvau, 1866 : v. n. Avoir l’haleine cousine germaine du lac Stymphale. Argot des faubouriens. On dit aussi Repousser du corridor.
Repousser les urines
Virmaître, 1894 : Il est, je pense, inutile d’expliquer cette expression ; sa brutalité la rend très compréhensible. Allusion au piston qui repousse la vapeur dans le cylindre (Argot des voyous). N.
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