d’Hautel, 1808 : Se divertir, folâtrer ; se dégourdir ; faire des folies, gambader.
Clémens, 1840 : Rire.
Larchey, 1865 : Rire, se divertir. Vieux mot. — Dès 1373, Du Cange en cite des exemples au mot Rigolamentum. — V. Hariadan, Lansquiner.
Et frère Jean de rigouller, jamais homme ne feut tant courtois ny gracieux
Rabelais.
Qu’est-ce qui chante ? je veux de quoi rigoler ! moi.
Champfleury.
Delvau, 1866 : v. n. S’amuser, se réjouir, boire, danser, rire, — dans l’argot du peuple. Un vieux mot de notre vieille langue, que beaucoup de personnes, j’en suis sûr, s’imaginent né d’hier. Un hier qui a six cents ans ! Les gens du monde croiraient parler argot en employant ce mot employé par Jean de Meung, par Rabelais, par l’auteur de la Farce de Maistre Pathelin et par d’autres écrivains qui font autorité.
Merlin, 1888 : Rire, plaisanter, s’amuser.
Rossignol, 1901 : Rire, prendre du plaisir, s’amuser.
France, 1907 : Rire, s’amuser ; du vieux français rigouller que l’on trouve dans Rabelais : « Et frère Jean de rigouller. »
On dit souvent rigoler comme une baleine.
— Renand et moi, nous demandâmes le divorce et nous l’obtînmes ! De sorte que nous ne sommes plus mari et femme, mais amant et maîtresse… Alors, personne n’a plus rien à nous dire. Nous rigolons comme des vieilles baleines.
(Alphonse Allais)