Rose
Rose
d’Hautel, 1808 : C’est la plus belle rose de son chapeau. Se dit du plus grand honneur, du plus grand avantage qu’ait une personne.
Delvau, 1864 : La nature de la femme.
Tu n’auras pas ma rose,
Car tu la flétrirais.
Béranger.
Là, sous l’albâtre on voit naitre l’ébène,
Et sont l’ébène une rose s’ouvrir.
Parny.
Ma fille, avant d’cèder ta rose,
Retiens bien ce précepte-là.
E. Debraux.
Rose des vents
Delvau, 1866 : s. f. Le podex, — dans l’argot facétieux des faubouriens.
Rosée céleste, divine, etc
Delvau, 1864 : Décharge de la liqueur balsamique, que les gens qui n’attendent rien du ciel appellent tout bonnement : — du foutre.
Mon amie, reçoit encore cette preuve de non amour. Gamiani, excitez-moi, que j’inonde cette jeune fille de la rosée céleste.
A. de M.
Notre adorable conquérant fait des siennes à toute outrance et darde la rosée de vie sans le moindre ménagement.
A. de Nerciat.
Et le détestable Fa-tutto a fait pleuvoir dans mon sein la rosée du crime.
Voltaire.
Rosette
Delvau, 1864 : Petite rose de chair qui se trouve à l’entrée de l’anus et qui en est pour ainsi dire le pucelage, car les pédérastes passifs ne l’ont plus (d’où les pédérastes actifs sont appelés chevaliers de la rosette).
Travaille bien, prend ta lichette,
La lichette donne du cœur ;
Et s’il le faut, tends ta rosette,
Cela te portera bonheur.
A. Dumoulin.
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