d’Hautel, 1808 : Rossignol à gland. Pour dire un pourceau, un cochon.
Rossignol d’Arcadie. Et plus souvent roussin d’Arcadie, un âne.
Halbert, 1849 : Haut-bois. On appelle ainsi un outil d’un casseur de porte.
Delvau, 1864 : Le membre viril.
Aussitôt qu’elle eut aperçu
Le rossignol que tenait Catherine.
La Fontaine.
Larchey, 1865 : Fausse clé.
Après, j’ne manquerai pas de raisons Pour rossignoler les maisons.
Festeau, 1832.
Larchey, 1865 : « Ce sobriquet de rossignol était donné par les libraires aux ouvrages qui restent perchés sur les casiers dans les profondes solitudes de leur magasin. » — Balzac. — Les marchands de nouveautés donnent le même nom aux étoffes passées de mode.
Delvau, 1866 : s. m. Livre qui ne se vend pas, — dans l’argot des libraires. Marchandise qui n’est pas de bonne défaite, — dans l’argot des boutiquiers.
Delvau, 1866 : s. f. Fausse clé, — dans le même argot [des voleurs].
Rigaud, 1881 : Marchandise défraîchie, passée de mode.
La Rue, 1894 : Fausse clé. Marchandise démodée et depuis longtemps en magasin.
Virmaître, 1894 : Marchandises défraîchies ou hors de saison. Dans les magasins, les commis qui écoulent les rossignols touchent une prime qui se nomme la guelte (Argot des bourgeois).
Virmaître, 1894 : Fausse clef (Argot des voleurs).
Rossignol, 1901 : Fonds de magasin, marchandises défraîchies.
Hayard, 1907 : Marchandise défraîchie.
Hayard, 1907 : Fausse clef.