Larchey, 1865 : Personne méprisable.
Veux-tu te cacher, vilain rouchi. Tu reviendras quand tu seras blanchi.
1844. Catalogue poissard.
Du vieux mot rouchi : mauvais cheval. V. Roquefort.
Delvau, 1866 : s. m. Homme sans morale et sans honnêteté, voyou, — dans l’argot du peuple.
Rigaud, 1881 : Gredin ; homme de rien.
La Rue, 1894 : Gredin. Rouchie, vile prostituée.
Virmaître, 1894 : Homme sans conscience, pour qui le Code est un bréviaire. Terme méprisant très en usage (Argot du peuple).
France, 1907 : On norme ainsi le patois du Hainaut.
C’est au cabaret, maintenant, que les ouvriers se réunissent, pour s’entretenir des questions à l’ordre du jour, pour parler des salaires, des grèves, des fluctuations commerciales, pour discuter les problèmes sans cesse renaissants de la politique et des affaires. Là, on n’entend plus qu’un jargon informe, dégénéré, abâtardi,, mélangé de français, de picard, de rouchi, assaisonné d’un grand nombre de termes empruntés à l’argot des villes et des ateliers.
(Chanoine D. Haigneré, Introduction à l’étude du patois du Bas-Boulonnais)