Ruer
Ruer
d’Hautel, 1808 : Voilà une chose qui ne mord ni ne rue. C’est-à-dire qui ne peut faire ni bien ni mal.
Ruer de grands coups. Pour, frapper de grands coups.
Les plus grands coups de cet homme sont rués. Pour exprimer qu’il devient impuissant ; que ses grands efforts sont faits.
Ruer à la botte
France, 1907 : Être susceptible, se lâcher, se rebiffer : allusion aux chevaux qui ruent en sentant l’éperon : terme de cavalerie.
— Que vous avez tort, subséquemment, jeune homme, de vous cabrer et de ruer à la botte quand votre ami il vous explique ses raisons.
(E. Gaboriau, Le 13e hussards)
Ruer dans les brancards
Virmaître, 1894 : Femme amoureuse qui, au moment psychologique, se démène furieusement, comme le cheval emballé. La figure peut se passer de commentaires (Argot du peuple). N.
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